Depuis plus de 30 ans, l’AÉQJ se passionne pour la littérature jeunesse d’ici et de ses créatrices et créateurs.

Cette rubrique, Auteur.e chouchou de l’AÉQJ, se veut un contact privilégié pour les jeunes lecteurs et leurs différents intervenants, afin de mieux connaître nos membres, auteur.e.s  jeunesse québécois et de la francophonie canadienne!

Découvrez l’auteure jeunesse Martine Freedman…

 

À PROPOS DE VOUS…

 

Où êtes-vous née et où avez-vous vécu ?

Je suis née à Montréal. J’ai aussi vécu à Québec, à Ottawa et Kitchener (Ontario) et à Genève (Suisse).

Enfant, que faisiez-vous de votre temps libre ?

Je lisais beaucoup, jouais et bricolais avec des amis, ma sœur et des cousins et cousines.

Quand vous étiez enfant, lisiez-vous beaucoup ? Que lisiez-vous ?

Je ne lisais pas, je dévorais environ un livre par jour. Je lisais tout ce qui me tombait sous la main, que ce soit des livres jeunesse (contes et légendes, romans, bandes dessinées, biographies, documentaires) ou pour plus grands (romans policiers, romans).

Quels auteurs aimiez-vous ? Et maintenant, que lisez-vous ?

Quand j’étais jeune, j’aimais George Sand, Bernard Clavel, Mark Twain et plusieurs autres dont j’ai oublié les noms et les livres. Des voisins avaient une bibliothèque remplie de bandes dessinées. Gaston Lagaffe de Franquin et Les Dingodossiers de Gotlib et Goscinny étaient mes préférés. Je les relis souvent. Je n’ai découvert Roald Dahl que lorsque j’ai commencé d’enseigner. Je suis sûre que j’aurais aimé des histoires telles que Matilda ou Le Bon Gros Géant. Aujourd’hui, j’aime Amin Maalouf, J.M.G. Le Clézio, Naomi Fontaine, Henning Mankell, Joséphine Bacon, Marjane Satrapi, Fabien Toulmé, Guy Delisle, Michel Rabagliati, pour n’en citer que quelques-uns. Et bien sûr, la littérature jeunesse me comble avec des auteurs tels que Pascal Teulade, Tomi Ungerer, Pierre Gripari ou Jacques Goldstyn.

Lorsque vous étiez jeune, vouliez-vous devenir écrivaine ?

Oui, mais pas seulement. Je voulais avoir quatre métiers en même temps : enseignante, écrivaine, détective et inventeuse. Je ne savais pas qu’il était possible d’exercer plus d’un métier, alors je répondais que je voulais devenir enseignante.

Avez-vous déjà tenu un journal intime ?

J’ai commencé un journal quand j’avais dix ans. J’y racontais mes journées, la banalité du quotidien. Je crois que ce qui importait au début, c’était l’acte d’écrire et la sensation du crayon-feutre qui glissait sur le papier ligné. Par la suite, j’ai davantage exprimé des réflexions, narré des événements qui me choquaient et ce qu’ils m’inspiraient, sous forme de prose ou de poèmes.

Avant la publication de votre premier livre, aviez-vous publié dans des revues ?

Je n’ai pas (encore) publié dans des revues littéraires. En revanche, j’ai collaboré à des ouvrages collectifs et des revues scientifiques en création littéraire et en géographie.

Avez-vous une ou des passions autres que la lecture et l’écriture ?

J’aime apprendre, donc, j’étudie encore. Je passe aussi du temps à photographier, fabriquer des marionnettes et voyager ici ou ailleurs.

 

À PROPOS DE VOTRE VENUE À L’ÉCRITURE

 

Combien de temps avez-vous mis à pouvoir publier votre premier écrit jeunesse ?

Cela m’a pris environ 6 ans.

Quand vous commencez à écrire une histoire, la connaissez-vous en entier ou improvisez-vous au fur et à mesure ?

J’écris sans plan de départ, sans savoir où l’histoire me mènera. Il arrive qu’une scène tourne dans ma tête depuis un moment. Je la vois comme une des clefs de l’histoire alors, je commence par l’écrire. Peu importe où elle se situe dans le récit. Ensuite vient une autre scène, puis une autre, sans aucune chronologie. Il s’agit après de ranger tous les morceaux, de les assembler comme on le ferait pour construire une mosaïque. Puis, il y a un travail d’élagage, de polissage et de peaufinage. Je me corrige donc beaucoup.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Dans le quotidien, dans la vie, dans les expériences joyeuses ou douloureuses.

Utilisez-vous souvent des ouvrages de référence, et si oui quels sont-ils ? Pourquoi ceux-ci ?

Je ne pourrais pas me passer des dictionnaires imprimés. J’aime surtout le dictionnaire analogique. Il est tellement utile pour retrouver un mot coincé sur le bout de la langue.

Est-ce que vous pouvez discuter avec des amis de votre activité d’écriture s’ils ne sont pas eux-mêmes auteurs ?

J’ai la chance d’avoir des amis curieux qui posent bien des questions et cherchent à comprendre mon expérience d’auteure. En plus, avec certains d’entre eux, je peux partager sur le contenu des textes. Il y a un véritable échange d’idées et d’opinions.

Vous écrivez à la main ou avec un ordinateur ?

J’écris à la main, dans le silence. Je suis beaucoup plus concentrée ainsi. J’évite aussi la tentation d’aller vérifier des courriels ou de me perdre en naviguant sur le web.

Aimez-vous travailler en collaboration avec l’illustratrice ?

Oui. Le partage des idées et des souhaits au début du travail de collaboration sert à fixer quelques balises. Ensuite, c’est bon de laisser la place à l’imaginaire de l’autre. Béatrice Favereau, qui a réalisé la page de couverture et les illustrations intérieures, donne une interprétation du texte et des personnages qui me surprend et me ravit. C’est une grande chance.

 

À PROPOS DE LA PUBLICATION

 

Quel était le mode d’édition de votre premier livre ?

Il a été proposé à un grand nombre d’éditeurs francophones. Comme il a été refusé par chacun, je me suis tournée vers l’autoédition accompagnée avec Bouquinbec.

Pour ceux et celles qui ont fait l’expérience de l’autoédition : comment avez-vous diffusé l’ouvrage ? Où l’avez-vous diffusé ?

Je fais autant de promotion que possible auprès de mon réseau et d’associations en lien avec les principaux thèmes du roman. En plus de ça, un partenariat a été conclu avec Parasports Québec qui va toucher une partie des redevances.

À ce jour, combien avez-vous écrit d’ouvrages ?

Je n’ai publié qu’un seul roman. Le texte d’un album jeunesse est prêt et le manuscrit du deuxième roman est en réécriture.

 

Merci Martine!

 Crédit photo : Claudine de Tandem photographie 

 

Bibliographie :

NOTE : Vous pouvez cliquer sur l’image pour consulter ce roman jeunesse sur la Boutique Bouquibec.