Il existe de nombreux mythes et préjugés entourant l’écriture et l’édition. Et malheureusement, certains peuvent constituer un frein pour les aspirants auteurs qui n’osent peut-être pas se lancer. Certaines croyances persistantes contribuent à maintenir une image parfois romantique et déformée de la réalité des écrivains.

Voici parmi les 5 des plus grands mythes sur l’écriture et l’édition:

Mythe #1: Vous devez avoir un diplôme en littérature pour être un écrivain

Bien qu’un diplôme en littérature ou en création littéraire puisse être utile pour apprendre l’art de l’écriture et se familiariser avec différents styles et techniques, ce n’est pas une exigence pour être un écrivain.

Beaucoup d’écrivains n’ont pas de formation littéraire et ont appris par eux-mêmes en lisant, en écrivant et en obtenant les conseils des autres. Pour être auteur, il faut surtout avoir la passion et la motivation avant tout.

Mythe #2: La plupart des écrivains écrivent à temps plein

C’est généralement loin d’être le cas, car il est très difficile de vivre de sa plume, particulièrement au Québec où le marché est assez petit. Et considérant que l’auteur touche habituellement 10% du montant empoché pour chacun de ses livres vendus, cela fait bien peu, hélas.

De nombreux écrivains ont donc d’autres emplois (souvent à temps plein) et n’écrivent souvent que dans leurs temps libres. Et il est également vrai que tout le monde ne veut pas nécessairement en faire une carrière, car c’est un métier très exigeant.

Mythe #3: Les écrivains sont naturellement talentueux et n’ont pas à travailler pour être bons

Ce mythe est souvent perpétué par l’idée de « l’écrivain au talent inné ». Mais la vérité est que tous les écrivains, aussi talentueux soient-ils, doivent travailler dur pour s’améliorer.

Oui, pour être écrivain, il faut d’abord avoir du talent. Mais ce dernier n’est rien sans le travail. L’écriture peut être apprise et améliorée par la pratique, la lecture et surtout, la volonté de s’améliorer. Il faut du dévouement et de la persévérance, le talent seul ne suffit pas.

Mythe #4: Les écrivains ont absolument besoin d’un agent littéraire

Les agents littéraires sont utiles (voire essentiel) dans le marché anglophone ou dans le milieu cinématographique et télévisuel. Cependant, il n’est pas nécessaire d’en avoir un au Québec lorsqu’on œuvre dans le milieu littéraire. En fait, les auteurs québécois qui ont un agent sont assez rares.

Par ailleurs, l’auteur doit verser un pourcentage de ses revenus à son agent. Puisque les auteurs tirent déjà peu de revenus de leurs livres en général, il est peu relativement intéressant pour les auteurs d’avoir un agent, du moins au Québec.

Mythe #5: Passé un certain âge, il est trop tard pour se lancer dans l’écriture

L’écriture est une activité qui peut être exercée à tout âge. Plusieurs écrivains n’ont commencé à écrire que tard dans la vie, parfois seulement à la retraite, même. Pourtant, ils ont prouvé que l’âge n’était pas un obstacle, bien au contraire. On n’est jamais trop vieux pour apprendre et développer de nouvelles compétences. Le désir de raconter une histoire ou de s’exprimer ne se limite pas à un groupe en particulier.

En outre, de nombreux écrivains plus âgés ont des expériences de vie et des points de vue uniques . Il n’est donc jamais trop tard pour commencer à écrire, et l’âge ne devrait jamais être un facteur limitant dans la poursuite de votre objectif.

 

En conclusion, il existe de nombreux mythes sur l’écriture et l’édition de livres qui peuvent nuire aux aspirants écrivains. Il est important de déboulonner ces mythes et d’aborder l’écriture avec un esprit ouvert, une volonté d’apprendre et de la motivation.

La réalité est que l’écriture, bien que passionnante et enrichissante, nécessite des efforts, de la patience et du dévouement. En connaissant mieux le milieu littéraire, les écrivains en herbe peuvent se rapprocher de leurs objectifs et faire leur marque dans ce merveilleux monde.

Bonne écriture!

Evelyne

 

Crédit photo : Pixabay-AlanaJordan