L’AÉQJ est passionnée par la littérature jeunesse, ainsi que par ses membres, dévoués créateurs littéraires d’ici ! Découvrez avec nous Patrick De Lachevrotière, notre nouveau membre et auteur chouchou !…  

 

Où êtes-vous né et où avez-vous vécu ?

Je suis né à Champlain, charmant petit village de la Mauricie, situé sur la rive nord du Saint-Laurent. J’ai ensuite exploité une petite entreprise d’aménagement paysager dans la région de Trois-Rivières, et j’ai finalement déménagé à Gatineau en 2001 pour y débuter une carrière dans la fonction publique.

 

Parlez-nous de votre enfance : vos parents, vos frères, vos sœurs, etc.

Je suis le deuxième d’une famille de quatre enfants. Dix années séparent ma sœur ainée et moi de mon frère et de mon autre sœur. J’étais un sportif, ayant joué plusieurs années dans des ligues de baseball et de hockey.

 

Parlez-nous de votre parcours scolaire et des choix d’études que vous avez faits.

J’ai étudié au Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières, au Cégep et à l’université de Trois-Rivières en administration des affaires. Dix années plus tard, je suis retourné aux études en comptabilité et suis devenu un expert-comptable (CPA).

 

Êtes-vous marié ? Et, avez-vous des enfants?

Oui, je suis marié. J’ai 3 enfants.

 

Le fait d’avoir eu des enfants a-t-il influé sur votre activité littéraire ?

Oui.J’ai pu garder mon cœur d’enfant plus longtemps et par le fait même, j’ai pu nourrir mon imagination en leur racontant des histoires et en les regardant grandir.

 

Avez-vous une ou des passions autres que la lecture et l’écriture ?

Oui, j’adore le golf.

 

Quand vous étiez enfant, lisiez-vous beaucoup ?

Oui.Je lisais surtout des bandes dessinées genre Tintin et Astérix.

 

Avez-vous toujours rêvé de devenir auteur, ou votre venue à l’écriture jeunesse est un hasard de la vie ?

C’est un hasard de la vie alors que je m’attardais un peu trop à fixer mes tuiles de céramique!

 

À quel moment, dans votre vie, avez-vous commencé à écrire ? 

J’ai commencé un peu après la naissance de mon dernier enfant, alors que je venais tout juste de franchir la quarantaine.

 

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?

Ma curiosité et ma passion pour les origines nébuleuses et mystérieuses de mon ancêtre.

 

Y a-t-il eu un événement déclencheur ?

En ce qui concerne ma trilogie jeunesse, je dirais qu’il s’agit de l’intimidation qu’a vécu mon plus vieux au secondaire. Je m’étais juré à ce moment de faire quelque chose pour apporter ma contribution à la lutte contre l’intimidation. J’ai donc inclus 3 chapitres traitant de ce fléau dans le tome 1, sans toutefois en faire l’élément principal de l’histoire. Je voulais démontrer que cette mauvaise passe n’était que passagère, que la vie continuait et que de grande chose pouvait par la suite survenir.

 

Où puisez-vous votre inspiration ? 

Dans mon imagination, mes enfants et mes lectures de romans fantastiques et de science-fiction.

 

Avez-vous besoin d’une ambiance de travail, d’un lieu ou d’un rituel d’écriture pour vous plonger dans l’écriture ? 

Non, je peux même écrire dans l’autobus. Cependant, j’aime bien aller dans un café et écrire tout en sirotant un expresso ou un latté.

 

Éprouvez-vous des difficultés au moment de l’écriture ? Comme le syndrome de la page blanche ? 

Non, pas pour les romans jeunesses. J’ai beaucoup d’imagination. Pour les romans historiques, je dois cependant y réfléchir plus et faire plus de recherche.

 

Combien de temps en moyenne mettez-vous pour écrire un livre ?

Comme j’écris seulement à temps partiel, c’est vraiment difficile à dire. Mon premier m’a pris 9 mois, le deuxième 6 et le troisième seulement 4.

 

Y a-t-il des écrivains qui vous ont influencé ou qui vous influencent encore ? 

J’ai adoré les romans d’Anne Robillard. Son univers se rapproche beaucoup du mien.

 

À quoi reconnaît-on, selon vous, un grand écrivain ?

À la passion qu’il a d’écrire et de transmettre sa passion à ses lecteurs et lectrices.

 

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut écrire et publier pour la jeunesse ?

Profitez-en pour transmettre de belles valeurs, mais surtout, divertissez-les en les faisant rêver.

 

Pouvez-vous nous parler du livre préféré que vous avez publié ?

Je n’ai publié que 2 livres jusqu’à présent et je les aime pareillement. Il s’agit des deux premiers tomes de la trilogie Les Céramons.

 

Pouvez-vous en résumer l’histoire ?

Ça raconte l’histoire d’un jeune terrien, sauveur annoncé dans une très vieille prophétie fargone. Il reçoit l’entrainement de super espions fargon, de petits extraterrestres de céramique provenant d’un univers parallèle. Sa formation achevée, Loïc, traverse dans l’autre monde pour accomplir sa destinée.

 

Pouvez-vous décrire les personnages ?

Il y a Loïc, le jeune ninja au destin incroyable, Matt, le chef du trio de guetteurs (des super espions chargés de trouver le sauveur annoncé), Loca, super espion et as du pilotage et Mali, super espion et l’un des plus grands génies de son époque.

 

Pourquoi avez-vous choisi d’écrire de la SF/du fantastique pour la jeunesse ?

Tout simplement parce que c’est mon univers, j’adore ça.

 

Depuis quand vous intéressez-vous à la SF/au fantastique ?

Depuis toujours. J’ai toujours adoré les films et les séries de superhéros.

 

Croyez-vous aux extra-terrestres ? Si oui, pourquoi?

Bien sûr. L’univers est tellement grand que je ne vois aucune raison pour que nous y soyons seuls.

 

Quel est le mode d’édition que vous avez choisi ?

L’autoédition. Je n’ai jamais regretté ce choix étant un entrepreneur dans l’âme, bien que j’aimerais passer plus de temps à l’écriture.

 

Vos livres sont-ils traduits dans d’autres langues ?

Oui, en anglais.

 

Pour ceux et celles qui ont fait l’expérience de l’autoédition : comment avez-vous diffusé l’ouvrage ? 

Je me suis rendu dans les librairies et j’ai proposé mon livre en consignation. Je suis présent dans 6 régions. J’ai également participé à des marchés de Noël, des Salons du livre, un marché aux puces, bref, je m’inscris à tout ce qui peut m’aider à diffuser mes livres.

 

Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?

J’ai essuyé 8 refus de maisons d’édition. Cependant, j’ai su récemment qu’une auteure à succès s’était fait refuser 50 fois avant d’être acceptée, alors, j’aurais pu me permettre d’être plus patient… J’ai donc décidé d’explorer d’autres voies et c’est alors que j’ai découvert Bouquinbec. Ce commerce se spécialise dans la publication accompagnée. Ils m’ont mis en contact avec des professionnels de l’édition qui m’ont permis de produire des ouvrages de qualité (correction, traduction, mise en page, impression).

 

Gagnez-vous de l’argent avec cette activité ou vous coûte-t-elle plus qu’elle ne vous rapporte ?

Pour l’instant, ça me coûte beaucoup plus cher que ça me rapporte. Mais comme je viens de commencer dans le métier, alors je reste très confiant.

 

Pourquoi faites-vous partie d’une association comme l’AÉQJ ?

Afin de recevoir des trucs et de l’aide qu’il m’aurait été difficile d’obtenir autrement. Mais surtout pour faire partie d’un réseau de gens qui partage ma passion.