L’AÉQJ adore la littérature jeunesse d’ici et se passionne pour ses membres : artisans et créateurs littéraires essentiels au développement, à l’apprentissage et au mieux-être des jeunes.

La rubrique Auteur.e chouchou vous offre un moment privilégié avec eux. 

Profitez donc bien de cette rencontre spéciale avec l’auteure Mélanie Chauvette…

LE PRÉSENT!

Êtes-vous mariée ? Avez-vous des enfants ?

Un conjoint depuis 14 ans et deux beaux enfants de 8 et 11 ans.

Pourquoi avoir choisi de vous installer dans la région où vous vivez ?

Pour les activités familiales, le beau paysage de la Beauce, ainsi que pour le travail.

Allez-vous au cinéma ? Quel genre de films aimez-vous ?

Oui, j’aime écouter des films de filles (romance) avec ma fille. J’adore les suspenses ou une bonne comédie.

Quels sont les sports qui vous intéressent ? En pratiquez-vous un ?

J’aime essayer de nouvelles choses alors je ne fais pas la même activité en continue. Par exemple, le tennis, la pêche, cours de vélo stationnaire en groupe… etc. Quand j’étais plus jeune, mon sport préféré était le « Touch-Football ».

Avez-vous des animaux ?

Un chat noir et blanc qui s’appelle Zoro. Il a une ligne blanche sur son nez et quand je le regarde je me dis qu’il ferait tellement un beau personnage de bande dessinée ?

L’ENFANCE!

Enfant, que faisiez-vous de votre temps libre ?

Je faisais du sport avec mes amies, on faisait parfois de l’improvisation et on inventait des histoires. Nous avions beaucoup d’imagination, nous avions toujours quelque chose à faire. Mon fils me ressemble beaucoup, il est souvent dans son monde imaginaire à dessiner, jouer ou lire.

Y a-t-il des matières scolaires que vous préfériez, ou que vous n’aimiez pas du tout ?

J’adorais le français, les arts et le sport, mais je n’aimais pas les mathématiques ni les sciences.

Quand vous étiez enfant, lisiez-vous beaucoup ? Que lisiez-vous ?

Oui les collections Le club des babysitters, Frissons, et Chair de poule principalement.

Avez-vous toujours rêvé de devenir auteure, ou votre venue à l’écriture jeunesse est un hasard de la vie ?

Dès que je suis tombée en amour avec la lecture au primaire, je me disais qu’un jour, moi aussi j’allais écrire un livre.

À quel moment, dans votre vie, avez-vous commencé à écrire ?

Enfant et ado. Dans mes journaux intimes, des poèmes et un roman inachevé.

Quels auteurs aimiez-vous ? Et maintenant, que lisez-vous ?

Je n’ai pas d’auteurs préférés. Avant, je lisais surtout des suspenses, maintenant c’est particulièrement des biographies ou des romans qui nous amènent à réfléchir sur la vie. Ma dernière lecture : Ma vie est comme une chanson des années 80.

Avez-vous été encouragé à écrire ou vous a-t-on plutôt découragée ? Par qui ?

Avant, je ne voulais pas dire qu’écrire était mon rêve, car j’avais justement peur qu’on me décourage. Quand j’ai commencé à écrire mon premier roman, ma mère m’a encouragée.

LE PROCESSUS D’ÉCRITURE!

Quand vous commencez à écrire une histoire, la connaissez-vous en entier ou improvisez-vous au fur et à mesure ?

Je compare l’écriture à un casse-tête. Je commence par le début et la fin (le contour) et je construis le reste par la suite (le milieu).

Écrivez-vous la nuit, ou êtes-vous plutôt une lève-tôt ?

Lève-tôt, car j’aime être en forme. Par contre, lorsque seule à la maison, je ne vois pas le temps passer et je peux écrire très longtemps.

Écoutez-vous de la musique en écrivant ?

Souvent, car la musique elle-même m’inspire.

Avez-vous besoin d’une ambiance de travail, d’un lieu ou d’un rituel d’écriture pour vous plonger dans l’écriture ?

J’écoute de la musique inspirante. Mes principales idées surviennent lorsque je fais la route entre la maison et le travail. 

Faites-vous lire votre texte pendant la période d’écriture ? À quel moment ?

Dès les premiers écrits de mon premier roman, j’ai fais appel à une réviseure pour savoir si je me dirigeais vers la bonne direction. Il y a aussi ma mère qui a lu une partie de mon texte.

Acceptez-vous de retravailler votre texte à la demande d’un éditeur ?

Bien sûr, il y a toujours place à l’amélioration.

Utilisez-vous souvent des ouvrages de référence?

J’adore écrire des citations au début des chapitres qui résument ce que j’exprime.

Y a-t-il un point commun dans la plupart de vos écrits ?

Pour l’instant, j’aime exploiter les histoires d’amour et le drame. J’aime faire réfléchir, mais de façon subtile.

Lequel de vos personnages vous ressemble le plus ?

Il y a un peu de moi dans Rose-Alie et un peu de moi dans Kate, comme un mini-wheats. Je suis réservée, mais fonceuse à la fois.

Comment vous est venue l’idée de publier ?

La première personne qui a révisé mon texte, m’a encouragée à l’envoyer à des maisons d’éditions.

Quel était le mode d’édition (éditeur et lequel, ou autoédition) ?

Éditeur Boomerang jeunesse

Est-ce vous qui choisissez la couverture de votre livre ?

Oui et non. J’avais mon mot à dire et j’ai eu un coup de cœur pour la dernière proposition qu’on m’a présentée.

PENSÉE ET OPINION!

Complétez à votre guise l’énoncé suivant : « L’écriture c’est… »

Un plaisir de la vie !

À quoi reconnaît-on, selon vous, un grand écrivain ? Un grand texte ?

Lorsqu’on se dit : « J’aurais tellement aimer inventer cette phrase ! » 

Pourquoi faites-vous partie d’une association comme l’AÉQJ ? Cela vous aide-t-il à vous donner une visibilité, à mieux faire la promotion de vos livres, à avoir accès à des fonds, à participer à des événements publics ?

Pour la promotion oui un peu, mais aussi pour faire partie d’un groupe qui partage la même passion.

Est-ce que vous pouvez discuter avec des amis de votre activité d’écriture s’ils ne sont pas eux-mêmes auteurs ?

Pas vraiment, car j’ai l’impression que ça ne les intéresse pas tant que ça ?

Selon vous, qu’est-ce qui fait le succès dans le domaine de l’écriture jeunesse ? 

Lorsque le lecteur peut se reconnaitre dans les personnages.