L’AÉQJ se passionne pour la littérature jeunesse d’ici et pour ses membres, créateurs littéraires essentiels au développement, à l’apprentissage et au mieux-être de nos jeunes. La rubrique Auteur chouchou se veut un contact privilégié avec eux.
Découvrez l’auteur Luc Durocher…
À quel moment, dans votre vie, avez-vous commencé à écrire ?
Élève au primaire, j’écrivais beaucoup et ai écrit des poèmes au secondaire.
Quand vous étiez enfant et adolescent, lisiez-vous beaucoup ? Que lisiez-vous ?
J’ai toujours lu beaucoup, entre autres, les classiques gagnés à l’école.
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ?
Le goût de la lecture m’a poussé à écrire.
Avez-vous été encouragé à écrire ou vous a-t-on plutôt découragé ? Par qui ?
Je fus encouragé par une collègue dans un cours de création littéraire.
Comment vous est venue l’idée de publier ?
On m’a encouragé dans un atelier d’écriture.
Combien de temps s’est-il écoulé entre le moment où vous avez eu un manuscrit prêt et le moment où vous avez décidé de faire des démarches pour le publier ?
1 semaine, ce fut une collègue auteure du cours de création littéraire qui a contacté son éditeur. Lors de mes études en création littéraire.
Combien de temps avez-vous mis à pouvoir publier votre premier écrit jeunesse ?
2 ans.
Était-ce un roman ? un album ? une bande dessinée ?
Un album.
Quel était le mode d’édition (éditeur et lequel, ou autoédition) ?
À compte d’éditeur, avec les éditions Le Raton Laveur, ensuite acheté par Modulo et Bayard Canada.
Vers quels genres d’éditeurs vous êtes-vous tourné ? Aviez-vous une idée précise dès le début ?
Ceux publiant des albums.
Comment votre livre a-t-il été commenté au moment de sa sortie et ensuite ?
Bonnes critiques dans tous les médias.
Travaillez-vous avec plusieurs maisons d’édition ? Pourquoi ?
Je travaille en jeunesse avec 3 maisons selon la publication et 2 éditeurs pour les nouvelles s’adressant aux adultes.
Vous a-t-on déjà refusé un manuscrit ?
Plusieurs fois.
Quand un auteur est-il payé ?
1 fois par année.
Pouvez-vous vivre de votre travail d’écrivain ?
Jamais!
Où puisez-vous votre inspiration ?
La vie de tous les jours m’inspire beaucoup.
Procrastinez-vous souvent quand vient le temps d’écrire ?
Selon les périodes, je peux remettre l’écriture à plus tard.
Avez-vous besoin d’une ambiance de travail, d’un lieu ou d’un rituel d’écriture pour vous plonger dans l’écriture ?
Une musique calme aide à me concentrer pour écrire.
Éprouvez-vous des difficultés au moment de l’écriture ? Comme le syndrome de la page blanche ?
Je tente d’éviter la page blanche en mettant des notes dans une boîte à idées.
Lorsque vous êtes en travail d’écriture, lisez-vous d’autres auteurs du même genre ?
Il m’arrive surtout de lire les œuvres d’un même auteur.
Avez-vous des thématiques préférées ou des obsessions liées à l’écriture ?
Les contes et la vie des enfants.
Y a-t-il une part de votre écriture qui est autofictive ?
Ça m’arrive.
Utilisez-vous souvent des ouvrages de référence, et si oui quels sont-ils ?
« Trouver le mot juste », en format de poche aide à éviter les répétitions.
Y a-t-il point commun dans la plupart de vos écrits ?
L’humour.
Quelles sont les erreurs commises dans vos premiers textes, et que vous vous gardez bien de commettre de nouveau ?
Les situations mal reliées entre elles.
Que pensez-vous de vos premiers ouvrages publiés ?
Bons, j’ai gagné des prix.
Selon vous, peut-on écrire sur n’importe quel sujet en littérature jeunesse ?
Plus maintenant avec la censure à tout vent.
Que répondez-vous à ceux qui pensent que la littérature jeunesse est inférieure à celle destinée aux adultes ?
Je leur dis qu’ils se trompent.
Aimez-vous travailler en collaboration avec l’illustrateur ?
J’adore mes illustrateurs.
Avez-vous un droit de regard sur le choix de l’illustrateur ?
Cela m’est arrivé 2 fois.
Que se passe-t-il si la couverture d’un livre ne vous plaît pas ?
Jamais arrivé.
Selon vous, qu’est-ce qui fait le succès dans le domaine de l’écriture jeunesse ?
Un bon fil conducteur et l’humour.
Croyez-vous que l’auteur jeunesse doive adopter le langage de ses lecteurs ? Pourquoi ?
Il ne faut pas infantiliser les lecteurs mais on doit aussi leur donner la chance d’enrichir leur vocabulaire.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut écrire et publier pour la jeunesse ?
Voir en bibliothèque ce qui se fait dans les différentes collections.
Vos livres sont-ils vendus à l’étranger ?
Oui, France, Belgique et Suisse.
Savez-vous si certains de vos écrits ont été intégrés dans des programmes de littérature du primaire ou du secondaire ?
Oui, « Le souper de papa », paru chez Bayard.
Certains de vos livres ont-ils été réédités ?
1, le premier « L’École, c’est fou ! »
Complétez à votre guise l’énoncé suivant : « L’écriture c’est… »
… entrer dans un monde aux idées multiples.
À quoi reconnaît-on, selon vous, un grand écrivain ? Un grand texte ?
Texte simple qui va droit au but.
Merci Luc!