L’AÉQJ vous présente, à travers une entrevue exclusive, un de ses membres et en fait son auteur chouchou ! Aujourd’hui, Louise Tondreau-Levert répond à nos questions !
Procrastinez-vous souvent quand vient le temps d’écrire ?
Oui, je procrastine énormément ! Par contre, lorsque je commence à écrire il est difficile de m’arrêter.
Faites-vous lire votre texte pendant la période d’écriture ? À quel moment ?
Oui. Lorsque le texte est terminé. Après les commentaires de mes lecteurs, j’ajoute ou je retire des phrases.
Vous arrive-t-il de vous relire et de trouver votre texte mauvais ?
Oui, presque toujours !
Y a-t-il des manuscrits qui dorment dans vos tiroirs ? Pourquoi ?
Oui, des tas ! Soit qu’ils ont été refusés ou je les trouve mauvais. Ou bien, je préfère ne pas les faire lire.
Acceptez-vous de retravailler votre texte à la demande d’un éditeur ?
Toujours !
Quand vous étiez enfant, lisiez-vous beaucoup ? Que lisiez-vous ?
Oui, énormément ! Des contes, des romans et surtout des polars.
Avez-vous toujours rêvé de devenir auteur ou votre venue à l’écriture jeunesse est un hasard de la vie ?
Je n’avais jamais imaginé devenir une auteure pour la jeunesse.
Avez-vous un droit de regard sur le choix de l’illustrateur ?
Je suggère un illustrateur et quelques fois c’est accepté.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut écrire et publier pour la jeunesse ?
Lire, lire, lire ! Écrire, écrire, écrire !
Pourriez-vous nous raconter vos débuts dans l’écriture ?
C’est grâce au concours d’écriture dans la revue Lurelu que ma carrière a commencé. Je suis la gagnante du 1er prix Lurelu en 1994. Le texte a été publié dans le magazine en janvier 1995 et mon premier album « Le lit à grimaces » a paru en novembre 1996.
Que lisiez-vous quand vous étiez enfant et adolescent ?
Des contes et des romans policiers.
Quels auteurs aimiez-vous ? Et maintenant, que lisez-vous ?
Des biographies, des romans policiers, des magazines, journaux, etc.
Quand vous écriviez votre premier livre, aviez-vous déjà en tête l’idée de le publier ?
Pas du tout !
Comment vous est venue l’idée de publier ?
On m’a contactée après la parution de mon conte dans le magazine Lurelu.
Vous rappelez-vous votre sentiment lorsque votre premier livre a été publié ?
Oui, j’étais survoltée !
Comment votre livre a-t-il été commenté au moment de sa sortie et ensuite ? Avez-vous été étonné de cette réception ?
Oui, étonnée et très contente.
Travaillez-vous avec plusieurs maisons d’édition ? Pourquoi ?
Oui. Il faut y aller selon le genre publié par la maison d’édition.
Vous a-t-on déjà refusé un manuscrit ?
Oui, plusieurs fois.
L’éditeur demande-t-il souvent des modifications à l’auteur ?
Oui, beaucoup, mais je crois que cela améliore le texte.
Est-ce toujours vous qui choisissez le titre de vos histoires ?
Presque toujours !
À ce jour, combien avez-vous écrit d’ouvrages ?
Une quarantaine de livres, 11 nouvelles et plusieurs historiettes pour le magazine Bien Grandir.
Avez-vous des romans qui ont été réédités ? Si oui, combien ? Lesquels ?
Oui, plusieurs. Aux 400 coups, Le lit à grimaces, Les monstres du prince Louis, et presque tous les livres de la série Les bêtises chez Dominique et Compagnie.
Quel est le livre le plus long que vous ayez écrit ?
Au pays des hommes lézards, chez Z’ailées.
Quel est votre roman qui s’est le mieux vendu ?
Le lit à grimaces et il se vend encore après 22 ans.
Combien de romans pensez-vous encore écrire ?
Aucune idée !
Prendrez-vous votre retraite un jour ?
J’espère ne jamais la prendre.
Savez-vous si certains de vos écrits ont été intégrés dans des programmes de littérature du primaire ou du secondaire ?
Oui, ma nouvelle « Il me faut des ailes » dans le collectif Des nouvelles du sport, de l’AÉQJ.
Avez-vous une opinion à propos des mauvaises critiques ?
Il ne faut pas trop s’y attarder. C’est l’opinion d’une seule personne.
Pourquoi faites-vous partie d’une association comme l’AÉQJ ? Cela vous aide-t-il à vous donner une visibilité, à mieux faire la promotion de vos livres, à avoir accès à des fonds, à participer à des événements publics ?
Être membre d’une ou plusieurs associations d’auteurs, permet de mieux connaître le métier d’écrivain, de créer des liens avec les autres et surtout faire la promotion de nos livres et avoir de la visibilité.
Où êtes-vous né et où avez-vous vécu ?
Je suis née à Montréal, mais j’ai passé tous mes étés au chalet au Lac McGillivray.
Quelle(s) langue(s) parliez-vous avec votre famille ?
Nous parlions français à la maison, mais en anglais avec mes amis à la campagne.
Quelle est votre place dans la fratrie ?
Je suis la benjamine et j’ai une sœur de 12 ans mon aînée qui est décédée en décembre 2106.
Enfant, que faisiez-vous de votre temps libre ?
Je lisais.
Quelle place la lecture occupait-elle chez vos parents ?
Mes parents n’étaient pas de grands lecteurs. Par contre, mon père nous a acheté à ma sœur et moi L’encyclopédie de la Jeunesse en 13 tomes. C’est dans ces livres que j’ai lus tous les contes traditionnels et pleins d’autres informations. Je la conserve précieusement.
Le fait que vous écriviez était-il bien vu ?
Oui, la plupart du temps.
Quel était le niveau d’éducation de vos parents ?
Ma mère n’avait qu’une cinquième année, mais mon père, lui, a étudié jusqu’en 11e année ce qui était beaucoup dans les années 1930-35.
Lorsque vous étiez jeune, vouliez-vous devenir écrivain ?
Non, c’était impensable pour moi, car j’avais beaucoup de difficulté avec l’orthographe.
Jeune, lisiez-vous beaucoup ? Quel genre de livres ?
Oui. Surtout des contes.
Quel était autrefois votre écrivain préféré ?
Lewis Carol.
Quelles étaient les professions de vos parents ?
Ma mère était couturière et mon père machiniste.
Écrivez-vous la nuit ou êtes-vous plutôt un lève-tôt ?
Jamais la nuit ! Pendant le jour peu importe le moment.
En cours d’écriture, vous corrigez beaucoup ?
Oui, trop, je crois…
Vous écrivez à la main ou avec un ordinateur ?
À l’ordinateur, car il est plus facile de se corriger.
Êtes-vous marié ? Avez-vous des enfants ?
Oui, et j’ai trois enfants.
Le fait d’avoir eu des enfants a-t-il influé sur votre activité littéraire ? Si oui, de quelle manière ?
Oui, ils ont été mes premières sources d’inspiration.
Les membres de votre famille lisent-ils vos livres ?
Oui, ce sont mes plus fidèles lecteurs.
Vous arrive-t-il de relire vos propres livres ?
Oui, lorsque je fais la lecture aux enfants dans les classes.
Rencontrez-vous souvent vos lecteurs ? Oui assez. Dans quel cadre ?
Dans les salons du livre et les écoles.
Où allez-vous en vacances ?
Je prends rarement des vacances.
Avez-vous des animaux ?
Non, j’ai assez de ceux dans la forêt près de notre maison de campagne.