L’AÉQJ adore la littérature jeunesse d’ici et se passionne pour ses membres : artisans et créateurs littéraires essentiels au développement, à l’apprentissage et au mieux-être des jeunes.
La rubrique Auteur.e chouchou existe afin de vous offrir un moment privilégié avec eux.
Partez donc à la découverte de l’auteure Stéphanie Brière…
Êtes-vous mariée ? Avez-vous des enfants ?
Je suis fiancée, bientôt mariée. Je suis avec l’homme de ma vie depuis cinq ans et pour 2020, notre souhait est un premier petit bébé. C’est certain qu’il aura les livres de sa maman.
À quel moment, dans votre vie, avez-vous commencé à écrire ?
L’écriture a toujours fait partie de ma vie. J’ai toujours trouvé du réconfort en écrivant. L’écriture est, depuis toujours, la façon la plus facile pour moi d’exprimer ce que je ressens, de faire passer mes messages. À l’école, j’adorais lorsque venait le temps des rédactions, c’était ma plus grande force.
Parlez-nous de votre parcours scolaire et des choix d’études que vous avez faits.
J’ai un beau bagage à ce niveau. J’ai fait un DEP en secrétariat. Par la suite, j’ai fait un DEC en Techniques de bureautique, microédition et hypermédia. Plus récemment, j’ai suivi une formation pour ouvrir une maison d’édition et j’ai atteint mon but de me rendre au niveau universitaire, en obtenant mon certificat en composition et rédaction françaises.
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ?
J’ai toujours aimé écrire et j’avais, depuis longtemps, le rêve d’écrire un livre. J’avais d’abord commencé à travailler sur un projet de roman, que je n’avais pas terminé. J’ai ensuite suivi le programme collégial Techniques de bureautique, microédition et hypermédia, dans lequel nous apprenions à concevoir des livres éducatifs. J’ai vraiment eu la piqûre. J’ai rencontré, à la même époque, mon conjoint. Voyant ma passion, il m’a supportée dans la conception de mon premier livre éducatif pour enfants. Depuis, je ne cesse d’écrire, j’ai maintenant à mon actif quatre livres éducatifs s’adressant aux enfants.
Avez-vous été encouragée à écrire ou vous a-t-on plutôt découragée ? Par qui ?
Mon conjoint me soutient depuis le début, ma mère et mon frère aussi. Mon conjoint m’appelle d’ailleurs « sa petite auteuse »!
Y avait-il des écrivains dans votre entourage familial ? Des artistes ?
Pas dans ma famille proche. Je crois que je suis l’ambitieuse de la famille, celle qui a toujours 10 000 projets en tête et qui fait tout pour les réaliser…et qui finit par les réaliser à force de travail et de persévérance. Mais la famille de ma mère, la famille Sévigny, est une famille d’artistes et plusieurs ont écrit des livres.
Où puisez-vous votre inspiration ?
Je m’inspire de ce qui m’entoure et de mon quotidien. Les personnages de mes livres sont des animaux. Pinpin le lapin, Cookie le chat, Léa le chien, tous ont été inspirés par mes animaux que j’ai eu à la maison. Quand je rencontre les enfants, je peux leur montrer les photos des vrais Pinpin, Cookie et Léa, les enfants sont heureux de voir cela.
Pourriez-vous nous raconter vos débuts dans l’écriture ?
Je savais que je voulais que mon livre apprenne quelque chose aux petits. J’ai regardé mon chat et mon lapin et j’ai su que ce serait eux qui apprendraient aux enfants. J’ai donc pris des photos de mes animaux, sous différents angles, et je me suis mise à les dessiner. Par la suite, l’histoire et les apprentissages me sont venus d’eux-mêmes.
En cours d’écriture, vous corrigez beaucoup ?
Je suis aussi réviseure-correctrice et tutrice de français, donc oui, je fais attention quand j’écris et je me corrige toujours. En fait, je dirais que je suis allergique aux fautes!
Comment le livre est-il illustré ? Y participez-vous ?
J’ai fait toutes les illustrations de mes livres jusqu’à maintenant. C’est certain que c’est beaucoup de travail, mais c’est aussi un grand sentiment de liberté et un grand accomplissement.
Vous rappelez-vous votre sentiment lorsque votre premier livre a été publié ?
C’est un grand sentiment de fierté. Après tant de travail, je pouvais enfin dire que je l’avais fait!
Comment votre livre a-t-il été commenté au moment de sa sortie, et ensuite ? Avez-vous été étonnée de cette réception ? Contente ? Déçue, etc. ?
Mes livres ont été bien reçus. J’ai eu de bons commentaires des enfants, des éducatrices des garderies que je visitais et des parents. C’est vraiment une fierté de savoir que ce qu’on a pris tant de temps à faire est apprécié.
À ce jour, combien avez-vous écrit d’ouvrages ?
J’ai écrit quatre livres pour enfants : La vie de Cookie, La vie de Cookie, tome 2, J’apprends avec Cookie et C’est moi Léa.
Vos parents et votre famille s’intéressaient-ils à votre écriture ?
Ma mère et mon frère ont été présents à chacun de mes lancements. Ils sont très heureux pour moi, que je m’épanouisse en tant qu’auteure. Ils s’intéressent à mes projets et m’ont déjà dit que c’est une fierté pour eux d’avoir une fille/sœur qui écrit des livres. Quant à mon papa, il est décédé avant que je publie mon premier livre, mais j’ose croire qu’il me voit de là-haut et qu’il est fier de sa grande fille.
Les membres de votre famille lisent-ils vos livres ?
Mes neveux ont le premier livre de leur matante! Le plus jeune était d’ailleurs tout fier de dire à sa professeure à l’école que sa matante écrit des livres pour enfants.
Complétez à votre guise l’énoncé suivant : « L’écriture c’est… »
C’est une forme d’art. C’est une façon de se libérer de tout ce que nous gardons à l’intérieur, une façon de faire passer nos messages, de partager nos émotions. C’est une occasion de mettre une partie de nous sur papier.
Rencontrez-vous souvent vos lecteurs ? Dans quel cadre ?
Je visite des garderies et des carrefours familiaux. De plus, je participe à divers événements littéraires.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut écrire et publier pour la jeunesse ?
Le meilleur conseil serait selon moi de se faire confiance, de ne pas hésiter et de foncer. L’écriture doit d’abord être une question de passion. Tu ne dois pas entreprendre d’écrire un livre dans le but d’être connu ou de faire de l’argent. Si tu commences à écrire un livre, il faut le faire parce que tu as envie d’écrire et d’apporter quelque chose avec ta plume.