L’AÉQJ est passionnée pour la littérature jeunesse d’ici et désire vous faire mieux connaître ses membres – auteurs et fervents artisans – dont Julie Joncart, ayant nouvellement joint notre belle famille!…

 

Où êtes-vous née et où avez-vous vécu ? 

Je suis originaire de la Martinique qui est un département français d’outre-mer. J’ai étudié en littérature dans un premier temps par plaisir. Puis, je me suis orientée vers des études en Éducation. J’ai aussi étudié en psychologie. J’ai fait des études en droit et en gestion.

 

Quelles relations aviez-vous avec vos enseignants ?

Avec mes enseignants, j’ai toujours eu un rapport basé sur le respect et la confiance. Je me souviens qu’il était important pour moi de respecter les consignes de ces derniers. Je comprends aujourd’hui que ce qui motivait mon comportement était en lien avec l’intégrité.

 

Étiez-vous une élève douée ?

À l’école, j’étais une bonne élève. J’étais surtout travaillante et persévérante.

 

Avez-vous gagné des prix pendant votre parcours scolaire ?

Au collège, je remportais souvent des concours en littérature (conte, nouvelles, poésie).

 

À quel moment avez-vous commencé à écrire ?

J’ai commencé à écrire quand j’étais à l’école primaire. J’écrivais des petites histoires, des poésies.

 

Avez-vous toujours rêvé de devenir auteur ou votre venue à l’écriture jeunesse est un hasard de la vie ?

En effet, quand j’étais enfant je désirais devenir auteure jeunesse et aussi, écrire un roman.

 

Que lisiez-vous quand vous étiez enfant et adolescent ?

Enfant, je lisais beaucoup de bandes dessinées et bien entendu toutes les histoires de Disney. Avant de me coucher, j’avais un petit rituel qui était de lire les pages du dictionnaire en m’amusant à retenir les mots nouveaux. Je lisais également beaucoup de livres de poésie et des nouvelles.

 

Comment vous est venue l’idée de publier ?                                                                                                                                                                               

L’idée de publier m’est venue quand mon fils est entré à l’école.

 

Vous rappelez-vous votre sentiment lorsque votre premier livre a été publié ?

En effet, je me souviens bien du sentiment que j’ai eu lors de ma première publication. C’était une certaine fierté! Je savais qu’il ne s’agissait pas d’un grand exploit littéraire, mais j’étais heureuse d’avoir écrit pour un public jeunesse.

 

Combien de romans pensez-vous encore écrire ?

Mon projet est d’écrire encore deux contes jeunesse et un roman.

 

Préférez-vous écrire vos dialogues dans la langue parlée ou plus soutenue ?

J’aime beaucoup écrire dans un langage soutenu. Je trouve que cela favorise l’harmonie du récit et une certaine fluidité pour la lecture.

 

Y a-t-il des manuscrits qui dorment dans vos tiroirs ? Pourquoi ?

Oui… j’ai quelques manuscrits dans les tiroirs. Je n’ai pas assez de temps pour m’isoler et finir les écrits. Nous avons des étapes de vie qui captivent nos pensées et qui occupent notre temps… cela laisse nos œuvres et nos projets personnels endormis. Par exemple : les études… le travail, l’arrivée d’un enfant et toutes les implications qui s’y rattachent.

 

Y a-t-il un point commun dans la plupart de vos écrits ?

Je dirais que oui., car on écrit avec qui l’on est dans notre structure psychique. Notre style d’écriture, ainsi que les sujets qui animent ces derniers, sont un peu le miroir de notre Moi intérieur. Le point commun serait la bienveillance, l’amour, la générosité.

 

Avez-vous déjà eu l’occasion d’être invité en tant qu’écrivain à l’étranger ? Si oui, dans quel cadre était-ce ?

J’ai déjà été invitée à l’étranger, en France, au salon du livre de Paris. J’ai été aussi invitée dans des écoles secondaires, ici à Québec, pour présenter mon livre aux jeunes et faire des conférences sur les changements que l’on peut vivre à l’adolescence.

 

Êtes-vous sensible à la critique que l’on fait de vos écrits ?

Je suis toujours très ouverte aux critiques. Cela me permet de m’améliorer.

 

À quoi correspond, selon vous, le rôle social de l’écrivain ?

Selon moi l’écrivain véhicule 3 utilités sociales :

  1. Utilité psychologique qui fait référence aux vertus thérapeutiques que peuvent contenir les écrits. L’écriture permet de se livrer et de se délivrer, de se créer un monde qui peut devenir un refuge.

 

  1. Utilité sociologique qui fait référence à la transmission de savoirs. L’écrivain dans ce rôle devient un passeur de mémoire.

 

  1. Utilité Socio-historique : les mots ont un pouvoir à travers le temps. Ainsi, le rôle de l’écrivain sera de favoriser les débats, de confronter les pensées, de développer l’esprit critique. Le rôle de l’écrivain dans ce cadre est motivationnel, car il permet parfois aux lecteurs de se redéfinir pour repartir à neuf.

 

Parlez-nous de votre livre préféré (parmi ceux que vous avez publiés)...

Vous pouvez découvrir « La petite chenille qui ne voulait pas devenir papillon » sur mon site Web :  https://juliejoncartdeshaies1.wordpress.com/