L’AÉQJ adore la littérature jeunesse d’ici et se passionne pour ses membres : artisans et créateurs littéraires essentiels au développement, à l’apprentissage et au mieux-être des jeunes.

La rubrique Auteur.e chouchou vous offre un moment privilégié avec eux. 

Partez donc à la découverte des diverses facettes de l’auteure Marie-Pier Meunier…

À PROPOS DE L’ÉCRITURE

À quel moment, dans votre vie, avez-vous commencé à écrire ?

Depuis que je suis toute petite! Dès la 3e année du primaire, j’écrivais des histoires et je les illustrais. Il m’arrivait de les lire aux plus petits pour les distraire lors des récréations.

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ?

C’est surtout lors de mon baccalauréat en enseignement où j’ai suivi des cours sur la littérature jeunesse que j’ai découvert qu’être auteure était plus accessible que je ne le croyais.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ? Y a-t-il eu un événement déclencheur ?

Oui, la maladie d’Alzheimer dont était atteint mon grand-père. Je me sais que si moi ¸a me rendait inconfortable et que les comportements de mon grand-papa m’effrayaient parfois, les jeunes enfants devaient ressentir la même chose. Alors j’ai voulu écrire pour démystifier cette maladie et pour aider les enfants à mieux l’accepter.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Mes élèves sont ma plus grande source d’inspiration et ensuite, mes deux garçons, évidemment.

Avez-vous besoin d’une ambiance de travail, d’un lieu ou d’un rituel d’écriture pour vous plonger dans l’écriture ?

Oui! J’adore écrire très tôt, vers 4h00 ou 5h00 du matin, quand tout le monde dort encore dans la maison. Je me fais un bon café et j’allume une chandelle parfumée.

Éprouvez-vous des difficultés au moment de l’écriture ? Comme le syndrome de la page blanche ?

Souvent, je sais comment sera déroulera le début et la fin de l’histoire. C’est souvent les chapitres centraux qui me posent problème.

Avez-vous des thématiques préférées ou des obsessions liées à l’écriture ?

J’adore tout ce qui est fantastique! La saga Harry Potter a fortement marqué mon adolescence.

Préférez-vous écrire vos dialogues dans la langue parlée ou plus soutenue ?

Dans une langue parlée, mais la plupart de mes éditeurs préfère une langue soutenue! 😉 

Y a-t-il des écrivains qui vous ont influencé ou qui vous influencent encore ?

Sans aucun doute J.K. Rowling, mais j’aime beaucoup aussi Rafaële Germain, Priska Poirier et Nathalie Roy.

Faites-vous lire votre texte pendant la période d’écriture ? À quel moment ?

Oui, à la fin. À mon conjoint et à mes éleves bêtâ-lecteurs.

Vous arrive-t-il de vous relire et de trouver votre texte mauvais ?

Souvent! Ça fait partie du long processus de réécriture.

Y a-t-il des manuscrits qui dorment dans vos tiroirs ? Pourquoi ?

Oui! Plusieurs! Je manque de temps. Je suis enseignante de 6e année à temps plein, maman de deux jeunes enfants et écrivaine. La vie va vite!

Acceptez-vous de retravailler votre texte à la demande d’un éditeur ?

Absolument.

Y a-t-il une part de votre écriture qui est autofictive ?

Toujours. Je me base souvent sur mon propre vécu pour donner du caractère à mes personnages.

Lorsque vous terminez l’écriture d’un manuscrit, êtes-vous déjà prêt à commencer l’écriture du prochain ?

Oui! J’aimerais pouvoir écrire sans cesse lorsque l’inspiration est là, mais ma vie professionnelle est loin d’être si simple.

Lequel de vos personnages vous ressemble le plus ?

Sans aucun doute Maxim dans la série Maxim & Loïc. C’est grandement inspiré de l’histoire d’amour entre mon mari et moi.

Que pensez-vous de vos premiers ouvrages publiés ?

Ils mériteraient d’être retravaillés s’ils devaient être réédités.

À PROPOS DE LA LITTÉRATURE JEUNESSE

Quand vous étiez enfant, lisiez-vous beaucoup ? Que lisiez-vous ?

Oui! Surtout des romans policiers, ceux de Chrystine Brouillet entre autres, et évidemment, Harry Potter.

Avez-vous toujours rêvé de devenir auteur ou votre venue à l’écriture jeunesse est un hasard de la vie ?

Oui, depuis que je suis toute petite.

Combien de temps avez-vous mis à pouvoir publier votre premier écrit jeunesse ? Était-ce un roman ? un album ? une bande dessinée ?

C’est un roman jeunesse visant à démystifier la maladie d’Alzheimer puisque mon grand-père en était atteint. Cela m’a pris environ un mois pour compléter le premier jet de mon manuscrit.

Selon vous, peut-on écrire sur n’importe quel sujet en littérature jeunesse ? Oui, absolument. 

Que répondez-vous à ceux qui pensent que la littérature jeunesse est inférieure à celle destinée aux adultes ? 

Aimez-vous travailler en collaboration avec l’illustrateur ?

Oui! Je dirais même que ma partie préférée dans la publication d’une œuvre, c’est de voir les illustrations se dessiner, du croquis à la mise en couleurs.

Avez-vous un droit de regard sur le choix de l’illustrateur ?

Cela dépend des éditeurs, mais ils sont très ouverts aux commentaires et aux suggestions.

Selon vous, qu’est-ce qui fait le succès dans le domaine de l’écriture jeunesse ?

Le fait qu’un livre puisse être utilisé autant pour les plus petits que pour les plus grands. Par exemple, dans le cas d’un album jeunesse, les possibilités d’exploitation sont innombrables.

Merci Marie-Pier!

Bibliographie…