L’AÉQJ adore la littérature jeunesse d’ici et se passionne pour ses membres : artisans et créateurs littéraires essentiels au développement, à l’apprentissage et au mieux-être des jeunes.

La rubrique Auteur.e chouchou vous offre un moment privilégié avec eux. 

Partez donc à la découverte de l’auteure Carine Barthélemy…

UN PEU SUR CARINE…

Avez-vous toujours rêvé de devenir auteure, ou votre venue à l’écriture jeunesse est un hasard de la vie ?

Je dirais que c’est un hasard de la vie.

Où êtes-vous née et où avez-vous vécu ?

Je suis née en Haïti, je vis au Québec depuis près de vingt ans.

Quelle(s) langue(s) parliez-vous avec votre famille ?

Je parlais créole et français avec ma famille.

Y avait-il des écrivains dans votre entourage familial ? Des artistes ?

Non, aucun.

Que lisiez-vous quand vous étiez enfant et adolescente ? 

Enfant, j’affectionnais beaucoup la collection « Martine »! Adolescente, je lisais des romans policiers.

Avez-vous déjà tenu un journal intime ou des carnets où vous releviez des citations, des pensées, vos états d’âme, etc. ? 

Oui, comme beaucoup d’adolescentes j’avais un journal intime. J’ai tenu un journal de grossesse pour mes deux enfants.

Êtes-vous marié ? Avez-vous des enfants ?

Je suis mariée et j’ai deux enfants : un garçon et une fille.

Le fait d’avoir eu des enfants a-t-il influé sur votre activité littéraire ? Si oui, de quelle manière ?

Oui, je fais plus de lecture tant pour mes enfants que pour moi. Mes enfants sont ma source d’inspiration.

Les membres de votre famille lisent-ils vos livres ?

Mon fils aime beaucoup la lecture.

Aimez-vous bricoler ?

Oui, j’aime beaucoup créer, je fais beaucoup de bricolage avec mes enfants.

Êtes-vous pratiquante, croyante ? Quelle place la religion tient-elle dans votre vie ? Quelle place tenait-elle chez vos parents ?

Oui, je suis croyante. Dieu a une grande place dans ma vie.

Vos amis proches sont-ils aussi auteurs ? 

Non, je n’ai aucun ami auteur.

UN PEU SUR LA PLUME DE CARINE…

À quel moment, dans votre vie, avez-vous commencé à écrire ?

J’ai commencé à écrire à l’été 2018, durant mon deuxième congé de maternité.

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ?

Le désir de sceller les petits bonheurs reliés à la petite enfance.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Mon inspiration vient de mes deux enfants, plus particulièrement de mon fils.

Dans quel état êtes-vous quand vous écrivez ? Fatiguée, exaltée, impatiente, etc.

Impatiente de noter mon idée pour ne pas l’oublier.

Avez-vous été encouragé à écrire ou vous a-t-on plutôt découragé ? Par qui ?

J’ai été encouragée par mon mari, ma famille et mes amis.

Combien de temps avez-vous mis à pouvoir publier votre premier écrit jeunesse ? 

Entre le tout début de l’écriture et la journée de la publication, près de deux ans. 

Aimez-vous travailler en collaboration avec l’illustrateur ?

Oui, c’est une belle expérience de pouvoir transformer notre idée en image.

Croyez-vous que l’auteur jeunesse doive adopter le langage de ses lecteurs ? Pourquoi ?

Oui le langage doit être adapté pour faciliter la compréhension des lecteurs.

Pourriez-vous nous raconter vos débuts dans l’écriture ?

La première fois que l’idée d’écrire un livre m’est venue en tête, je revenais de la garderie avec mes deux enfants. Mon fils voulait absolument que je lui donne le trousseau de clé pour aller ouvrir la porte de la maison. Il avait 3 ans, l’âge où l’enfant veut s’affirmer et développer son autonomie. À cet instant précis, je me suis dit que je devais écrire cette scène. Je ne voulais pas oublier cette scène, ni tant d’autres. J’ai attendu la fin de la journée pour écrire mes premières lignes.

L’idée a germé un peu, j’ai écrit quelques lignes… J’ai abandonné cette idée quelques semaines après. L’idée m’a trotté dans la tête pendant un certain temps. Et c’est en 2019 que j’ai décidé d’embarquer dans cette aventure.

J’ai tenu mon entourage dans l’ignorance jusqu’à ce que je sois vraiment certaine de me lancer réellement.

Quand une idée jaillit, prenez-vous des notes ?

Oui, je m’assure de prendre des notes d’ici la fin de la journée.

Quand vous commencez à écrire une histoire, la connaissez-vous en entier ou improvisez-vous au fur et à mesure ?

Au fur et à mesure, des idées surgissent.

Écrivez-vous la nuit ou êtes-vous plutôt un lève-tôt ?

Le soir, lorsque la maisonnée est tranquille. Sinon le jour, dans un café.

Faites-vous lire votre manuscrit ? À qui ?

Oui, à mon mari, et après à une réviseure linguistique.

Pouvez-vous nous parler du livre préféré que vous avez publié ? 

À date, j’ai publié un seul livre, il s’intitule « Main magique ».

Pouvez-vous en résumer l’histoire ? 

C’est l’histoire d’un petit garçon qui découvre qu’il a un pouvoir magique.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre ? 

J’ai écrit ce livre, parce que la petite enfance m’interpelle, parce que je veux divertir mes enfants, divertir nos enfants, tout en apportant de la diversité culturelle dans nos bibliothèques.

UN PEU SUR L’ÉDITION…

Quel était le mode d’édition choisi (éditeur et lequel, ou autoédition) ?

C’était l’autoédition.

Au moment où sortait votre livre, avez-vous eu l’occasion d’en parler publiquement ? 

Oui, sur les réseaux sociaux et dans mon entourage.

Pour ceux et celles qui ont fait l’expérience de l’autoédition : comment avez-vous diffusé l’ouvrage ? Où l’avez-vous diffusé ? Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?

J’ai organisé un lancement virtuel, et le livre a été mis en vente sur la boutique en ligne de mon distributeur. J’ai choisi l’autoédition car ce mode d’édition me convenait.

Pourquoi faites-vous partie d’une association comme l’AÉQJ ? Cela vous aide-t-il à vous donner une visibilité, à mieux faire la promotion de vos livres, à avoir accès à des fonds, à participer à des événements publics ?

Pour faire partie de la communauté, pour l’encadrement, le soutien, la visibilité.