L’AÉQJ adore la littérature jeunesse d’ici et se passionne pour ses membres : artisans et créateurs littéraires essentiels au développement, à l’apprentissage et au mieux-être des jeunes.
La rubrique Auteur.e chouchou existe afin de vous offrir un moment privilégié avec eux.
Partez donc à la découverte de l’auteure Fannie Leblanc…
À PROPOS DE VOTRE VIE PERSONNELLE
Où êtes-vous née et où avez-vous vécu ?
Née à Laval et vécu la majeure partie de ma vie à Laval aussi! Fait mes études en Hygiène dentaire en Outaouais et maintenant établie à Mascouche.
Quelle(s) langue(s) parliez-vous avec votre famille ?
Le français.
Quelle est votre place dans la fratrie ?
Je suis enfant unique.
Quelle place la lecture occupait-elle chez vos parents ?
Ma mère a toujours lu beaucoup, mon père lisait peu.
Y avait-il des écrivains dans votre entourage familial ? Des artistes ?
Ma grand-mère écrivait de la poésie et des pièces de théâtre et elle était peintre.
Parlez-nous de votre parcours scolaire et des choix d’études que vous avez faits.
J’ai effectué un retour aux études, à 27 ans, en hygiène dentaire après avoir travaillé dans le domaine pendant 5 ans à titre de secrétaire dentaire.
Avez-vous gagné des prix pendant votre parcours scolaire ?
Des mentions pour aide auprès des pairs mais pas de prix comme tel.
Avez-vous collaboré au journal étudiant de votre école ?
Pas à l’école mais j’ai rédigé des textes soit pour des occasions spéciales en lien avec l’ordre des hygiénistes dentaires ou encore pour la fédération des hygiénistes dentaires et finalement, des articles de blogue, le tout, après mes études.
Quand vous étiez enfant, lisiez-vous beaucoup ? Que lisiez-vous ?
Je n’ai jamais beaucoup lu, mais je lisais surtout de petits romans du type Frissons ou La courte échelle.
Avez-vous toujours rêvé de devenir auteure, ou votre venue à l’écriture jeunesse est un hasard de la vie ?
Un heureux hasard, suite à un besoin de support didactique pour mes ateliers, mais aussi afin de combler un manque en éducation en hygiène dentaire auprès de la population.
Êtes-vous marié ? Avez-vous des enfants ?
Je suis maman monoparentale, célibataire.
Le fait d’avoir eu des enfants a-t-il influé sur votre activité littéraire ? Si oui, de quelle manière ?
Oui, mon fils fait partie de mes histoires, il est l’un des personnages principaux!
Les membres de votre famille lisent-ils vos livres ?
Certains, ce ne sont pas mes plus grands fans puisqu’il n’y a pas beaucoup de jeunes enfants dans ma famille.
Allez-vous au cinéma ? Quel genre de films aimez-vous ?
Oui, principalement des films pour enfants avec mon garçon.
Écoutez-vous la radio ?
Très peu, plutôt Spotify ou des listes que je crée moi-même.
Regardez-vous la télévision ?
Jamais!
Avez-vous des animaux ?
Oui, une petite Teckel (chienne saucisse) de 11 ans qui est, elle aussi, présente dans un de mes livres!
À PROPOS DE VOTRE VENUE À L’ÉCRITURE :
À quel moment, dans votre vie, avez-vous commencé à écrire ?
À l’âge adulte, après avoir eu mon garçon.
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ?
Pour combler un besoin en matériel didactique pour mon entreprise d’éducation et de prévention en hygiène dentaire.
Sur quels sujet ou thématique avez-vous commencé à écrire ? Pourquoi ?
L’hygiène et la santé buccodentaire, afin de combler un manque au niveau de l’éducation et la prévention en ce domaine.
Où puisez-vous votre inspiration ?
À même mon métier et mon expérience dans le domaine.
Dans quel état êtes-vous quand vous écrivez ? Fatiguée, exaltée, impatiente, etc.?
Je dois absolument être dans un état propice à la créativité, c’est-à-dire détendue, alors que je ne suis pas préoccupée et que je ne ressens pas de pression.
Éprouvez-vous des difficultés au moment de l’écriture ? Comme le syndrome de la page blanche ?
Parfois, lorsque je ne suis pas dans un état optimal.
Faites-vous lire votre texte pendant la période d’écriture ? À quel moment ?
À la toute fin généralement, tout juste avant la révision/correction.
Vous arrive-t-il de vous relire et de trouver votre texte mauvais ?
Jamais le texte entier, mais parfois la tournure de certaines phrases.
Y a-t-il des manuscrits qui dorment dans vos tiroirs ? Pourquoi ?
Un qui est entammé et n’a rien à voir avec la littérature jeunesse, mais qui est plutôt une autobiographie, il dort là, seulement à peine entamé, car c’est souvent difficile de retourner dans nos mauvais souvenirs/nos blessures.
Lorsque vous terminez l’écriture d’un manuscrit, êtes-vous déjà prête à commencer l’écriture du prochain ?
Oui.
Y a-t-il point commun dans la plupart de vos écrits ?
Le thème.
Aimez-vous travailler en collaboration avec l’illustratrice/illustrateur ?
C’est PRIMORDIAL selon moi.
Avez-vous un droit de regard sur le choix de l’illustratrice/illustrateur ?
Nous l’avons choisi et c’est la raison pour laquelle nous sommes restées en autoédition; nous ne voulions pas nous voir imposer une autre illustratrice, elle illustrera tous nos projets.
Selon vous, qu’est-ce qui fait le succès dans le domaine de l’écriture jeunesse ?
Le fait de se démarquer des autres, avoir un thème bien spécifique, un fil conducteur, ce petit plus qui rend l’œuvre WOW!
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut écrire et publier pour la jeunesse ?
D’aller chercher des conseils, du coaching, du soutien auprès d’autres auteurs jeunesse.
À PROPOS DE LA PUBLICATION :
Avant la publication de votre livre, connaissiez-vous d’autres écrivains, des journalistes, des éditeurs ?
Oui, j’en connaissais quelques-uns mais aucun en littérature jeunesse.
Quand avez-vous proposé votre manuscrit à un éditeur pour la première fois ?
Jamais! Nous sommes devenues la maison d’édition! 😉
Trouvez-vous que c’est une étape importante ? Nécessaire ? Ou pas ?
Pas nécessaire ni obligatoire, il faut y aller selon nos buts, nos moyens et nos ressources.
Vous rappelez-vous votre sentiment lorsque votre premier livre a été publié ?
Un énorme sentiment d’accomplissement.
Au moment où sortait votre livre, avez-vous eu l’occasion d’en parler publiquement ?
Que très peu car nous étions au plus grave de la pandémie!
Combien de fois et où cela s’est-il passé ?
Nous en avons parlé sur les réseaux sociaux et avons eu un article de journal local.
Comment le livre est-il illustré ? Y participez-vous ?
Nous guidons l’illustratrice, que nous avons choisi, en lien avec ce que l’on veut comme illustrations, nous réalisons même parfois des sketchs.
Est-ce toujours vous qui choisissez le titre de vos histoires ?
Oui.
À ce jour, combien avez-vous écrit d’ouvrages ?
Cinq en français qui ont aussi été traduits en anglais.
Combien de livres écrivez-vous par an ?
Un à deux.
Quel est le livre le plus long que vous ayez écrit ?
60 pages (30 textes et 30 illustrations).
Vos livres sont-ils traduits dans d’autres langues ?
Oui! En anglais pour le moment, mais probablement en d’autres langues éventuellement.
Vos livres sont-ils vendus à l’étranger ?
Oui, via Amazon.
À PROPOS DE VOTRE PROCESSUS D’ÉCRITURE :
Quand une idée jaillit, prenez-vous des notes ?
Oui, tout à fait! J’essaie de garder un cahier de notes toujours pas trop loin.
Parlez-vous à vos proches de vos projets d’écriture ?
Bien sûr! Principalement mes amies collègues hygiénistes dentaires.
Écrivez-vous sur de longues périodes (plusieurs heures) par jour ?
Non, par courtes périodes de 2 heures.
En cours d’écriture, vous corrigez beaucoup ?
Non, uniquement à la fin.
Vous servez-vous du dictionnaire ?
Rarement! Plus souvent le dictionnaire de synonymes.
Vous écrivez à la main ou avec un ordinateur ?
À l’ordinateur, via Google Drive, avec ma co-auteure.
Écoutez-vous de la musique en écrivant ?
Non, aucun bruit ambiant ou uniquement des sons binauraux pour le focus.
Faites-vous lire votre manuscrit ? À qui ?
Oui, à des collègues hygiénistes dentaires et je le lis à mon petit garçon.
Quelqu’un vous aide-t-il à écrire ?
Nous sommes 2 co-auteures.
À PROPOS DE VOTRE CHOIX POUR L’AUTOÉDITION :
Pour ceux et celles qui ont fait l’expérience de l’autoédition : comment avez-vous diffusé l’ouvrage ?
À même nos contacts : domaine dentaire, clientèle familiale que nous voyons en ateliers, clientèle garderies et écoles.
Où l’avez-vous diffusé ?
Via les réseaux sociaux, notre site web, via nos ateliers.
Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?
Puisque nous sommes 2 auteurs et une illustratrice et que nous avions déjà un vaste auditoire, il était préférable et plus lucratif pour nous de faire ainsi.
Savez-vous si certains de vos écrits ont été intégrés dans des programmes de littérature du primaire ou du secondaire ?
En santé dentaire publique dans les écoles et garderies, oui, plus de 75 hygiénistes dentaires travaillent en santé dentaire publique avec nos produits/livres.
À PROPOS DES SOCIABILITÉS LITTÉRAIRES :
Vos amis proches sont-ils aussi auteurs ?
Pas du tout.
Pourquoi faites-vous partie d’une association comme l’AÉQJ ?
Afin d’aller chercher des outils, du soutien et des opportunités.
Cela vous aide-t-il à vous donner une visibilité, à mieux faire la promotion de vos livres, à avoir accès à des fonds, à participer à des événements publics ?
Bien sûr.
Est-ce que vous pouvez discuter avec ces amis de votre activité d’écriture s’ils ne sont pas eux-mêmes auteurs ?
Oui, bien sûr! Cela les captive de connaitre le processus derrière le produit.
À quoi correspond, selon vous, le rôle social de l’écrivain ?
Stimuler l’intellect, enseigner.
Parlez-nous de votre livre préféré (parmi ceux que vous avez publiés) :
Pouvez-vous nous parler du livre préféré que vous avez publié ?
Dentine au Pays des dents.
Pouvez-vous en résumer l’histoire ?
Après avoir été recueillie par une fée sous l’oreiller de Mathias, Dentine a voyagé jusqu’au pays des dents. Elle vit plusieurs aventures, découvre de nouveaux amis et apprend à prendre soin d’elle au quotidien! Grâce à Dentine, une petite dent attachante et curieuse, les enfants découvrent l’importance d’une bonne hygiène buccodentaire.
Pouvez-vous décrire les personnages ?
Dentine, une petite dent de lait qui a été perdue par Mathias, voyage jusqu’au pays des dents (là où les petites dents de lait prennent vie dans un environnement magique), plusieurs autres personnages sous forme de dents, Mr Dentifrice, Mme Soie et Mme Labrosse sont là pour enseigner les bases d’une bonne hygiène dentaire ainsi que la fée des dents, la fée dentiste et la fée hygiéniste dentaire, 3 fées colorées.
Pourquoi le préférez-vous aux autres ?
C’est le premier, comme un premier enfant! Hihi! Le fait que cette histoire est utilisée par plusieurs hygiénistes dentaires en santé dentaire publique et est ainsi lue à des milliers d’enfants chaque année!
Merci Fannie!
Bibliographie de Fannie Leblanc
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