L’AÉQJ adore la littérature jeunesse d’ici et se passionne pour ses membres : artisans et créateurs littéraires essentiels au développement, à l’apprentissage et au mieux-être des jeunes.

La rubrique Auteur.e chouchou existe afin de vous offrir un moment privilégié avec eux. 

Partez donc à la découverte de l’auteure Bianka Lemelin…

À PROPOS DE VOTRE VIE PERSONNELLE 

Où êtes-vous née et où vivez-vous maintenant?

Je suis née à Montmagny et j’y ai vécu jusqu’à mon départ pour les études collégiales, à l’âge de dix-sept ans. J’habite maintenant à Québec.

Quelle place la lecture occupe-t-elle chez vos parents?

Elle fait partie de leurs loisirs. Ma mère est une grande lectrice qui enchaîne les séries littéraires et qui note toutes ses lectures! 

Êtes-vous mariée? Avez-vous des enfants?

Je suis mariée à un homme merveilleux depuis le 24 août 2019. Nous attendons notre premier enfant, une fille, pour la fin février 2022. Beaucoup de bonheur et de changements à venir!

Quels sont les sports qui vous intéressent?

Je pratique le tennis avec mon conjoint. Mais c’est la gymnastique artistique qui occupe une place spéciale dans mon cœur, car j’ai pratiqué ce sport pendant près de dix ans, à partir de l’âge de six ans. J’ai participé à des compétitions de niveau régional et à un championnat provincial lors duquel j’ai remporté la médaille d’argent au sol.

À PROPOS DE VOTRE PARCOURS SCOLAIRE

Parlez-nous de votre parcours scolaire et des choix d’études que vous avez faits.

J’ai toujours été une bonne élève, mais ma bête noire était les mathématiques. Ma matière forte était évidemment le français! J’avais de la facilité pour l’apprentissage des langues (anglais et espagnol). J’ai étudié dans un programme de langues au cégep. J’ai ensuite décidé d’approfondir la maîtrise de ma langue maternelle en m’inscrivant au baccalauréat intégré en langue française et rédaction professionnelle à l’Université Laval. Je me suis spécialisée dans le domaine des communications, qui me permet d’écrire au quotidien.

À l’école, avez-vous participé à des concours d’écriture? 

En quatrième année du secondaire, j’ai participé à un concours organisé par le journal « Le Soleil », dont le thème était « Ce qui me tient le plus à cœur ». J’avais écrit un texte sur ma représentation du bonheur. J’ai atteint le stade de finaliste à titre de représentante de mon école secondaire. Mon écrit a été publié dans un recueil. 

À PROPOS DE LA LITTÉRATURE JEUNESSE 

Quand vous étiez enfant, lisiez-vous beaucoup? Que lisiez-vous?

La lecture faisait partie de mes passe-temps. Au primaire, j’ai plongé dans la série « Harry Potter » comme beaucoup d’enfants de ma génération et des suivantes. À l’adolescence et au début de l’âge adulte, j’ai dévoré « Le journal d’Aurélie Laflamme » d’India Desjardins. C’est grâce à cette série que j’ai eu la piqûre pour la littérature jeunesse. J’ai su que je voulais écrire pour les adolescents plus tard.

Avez-vous toujours rêvé de devenir auteure? 

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours chéri le rêve d’être écrivaine. Je savais toutefois qu’il s’agirait davantage d’un loisir que d’un travail qui assurerait ma subsistance.

Combien de temps avez-vous mis à pouvoir publier votre premier écrit jeunesse?

J’avais entamé le tome 1 de « Vérité et conséquences » en 2015, puis je l’ai laissé « mijoter » avant d’en reprendre l’écriture en 2020, pendant le premier confinement dû à la pandémie. En février 2021, j’envoyais mon manuscrit à des maisons d’édition. En juin 2021, je signais mon tout premier contrat avec les Éditions Victor et Anaïs!

Que répondriez-vous à ceux qui diraient que la littérature jeunesse est inférieure à celle destinée aux adultes?

Que tous les genres littéraires se vaillent. La lecture fait partie intégrante de l’éducation, donc la littérature jeunesse a sa raison d’être. Elle contribue au rayonnement de la culture auprès des jeunes, un public à ne pas négliger, puisqu’il représente l’avenir.

À PROPOS DE L’ÉCRITURE

À quel moment dans votre vie avez-vous commencé à écrire?

L’écriture fait partie de ma vie depuis que je suis en âge de manier la plume. Enfant, je rédigeais des histoires inspirées de séries télé que je regardais ou de rêves que je faisais. J’agrafais des feuilles pour en faire des livres maison et je les illustrais. Parfois, c’est ma sœur cadette qui les dessinait tandis que je m’occupais des textes. De la fin du primaire à la fin du secondaire, j’ai tenu des journaux intimes dans lesquels je consignais des tranches de vie et des pensées.

Avez-vous l’impression que vos moments d’écriture sont respectés à la maison? 

Oui. Mon conjoint respecte la tranquillité dont j’ai besoin. Il s’investit beaucoup dans les tâches quotidiennes pour me laisser le temps d’écrire. Il m’encourage à réaliser mon rêve et je lui en suis vraiment reconnaissante!

Sur quel sujet avez-vous commencé à écrire en vue d’être publiée? Pourquoi?

J’ai choisi de dédier mon premier roman au sujet de l’intimidation en milieu scolaire. Comme j’en ai vécu au secondaire, je souhaitais ajouter ma voix à celle d’autres victimes pour sensibiliser le public cible aux conséquences du harcèlement sur la santé mentale.

Qu’est-ce qui vous aide à plonger dans l’écriture?

J’ai besoin de me sentir reposée et inspirée. J’aime accompagner mes séances d’écriture d’une collation (le maïs soufflé, mon péché mignon!) ou d’un café espresso comme le latte à la vanille, mon préféré! Quand la concentration est bien au rendez-vous, j’écoute des chansons qui reflètent l’état d’esprit de mes personnages afin d’en imprégner mon écriture. 

Lorsque vous terminez un manuscrit, êtes-vous déjà prête à commencer l’écriture du prochain?

Après un court répit, je suis prête à entamer l’écriture du prochain manuscrit, car j’ai déjà toutes mes idées en tête! L’inspiration coule de source. Je n’ai pas encore connu le syndrome de la page blanche. Néanmoins, il m’arrive d’être bloquée au moment d’écrire certains passages, notamment en raison de la fatigue.

Y a-t-il un point commun dans la plupart de vos écrits?

La santé mentale est un sujet qui revient dans mes romans, mais je l’aborde différemment selon la nature de l’histoire. J’aime aussi aborder le vécu d’autres personnages, par exemple celui des parents de mes protagonistes, en intégrant des retours en arrière. 

À PROPOS DE LA PUBLICATION

Avant la publication de votre premier livre, avez-vous publié d’autres écrits?

Avant de me dédier entièrement à l’écriture de romans, j’écrivais des billets de blogue à titre de rédactrice bénévole pour le Mouvement Santé mentale Québec.

Vous rappelez-vous votre sentiment lorsque votre premier livre a été publié?

J’ai éprouvé tellement d’excitation et de fierté en recevant les exemplaires de mon roman! C’était la concrétisation de mon rêve! 

Comment votre livre a-t-il été commenté au moment de sa sortie et par la suite? 

Les commentaires des lecteurs sont très positifs! Ils le perçoivent comme une référence en matière de sensibilisation aux conséquences de l’intimidation, donc c’est mission accomplie! Même les moins grands lecteurs le trouvent facile et intéressant à lire, c’est encourageant! 

À ce jour, combien avez-vous écrit d’ouvrages?

Trois jusqu’à maintenant : le tome 1 (publié) et le tome 2 (à paraître cette année) de ma trilogie « Vérité et conséquences », et le premier tome d’une série chick lit intitulée « L’éternelle insatisfaite », qui devrait aussi paraître cette année. 

La rédaction du tome 3 de « Vérité et conséquences » est bien amorcée tandis que celle du tome 2 de « L’éternelle insatisfaite » est à commencer (mais j’ai écrit toutes mes idées).

À PROPOS DE VOTRE PROCESSUS D’ÉCRITURE 

Où puisez-vous vos idées et votre inspiration?

Je m’inspire beaucoup de mon vécu et de celui de mon entourage. Je puise donc mes idées dans les faits de la « vraie vie ». 

À quelle période de la journée écrivez-vous généralement?

Étant une couche-tard/lève-tard, je suis plus productive le soir. 

Faites-vous lire vos manuscrits? Si oui, à qui?

Oui. Avant l’envoi d’un manuscrit à l’éditeur, je désigne un groupe de lecteurs de mon entourage, en fonction du public cible, afin d’obtenir des commentaires constructifs pour peaufiner mon histoire.

À PROPOS DE LA SOCIABILITÉ LITTÉRAIRE 

Pourquoi faites-vous partie d’une association comme l’AÉQJ?

Être membre de l’Association des écrivains québécois pour la jeunesse est une excellente façon de contribuer au rayonnement de la littérature jeunesse en offrant une visibilité à mes œuvres. Je fais ainsi partie d’un « mouvement » qui encourage la lecture auprès des jeunes.

Merci Bianka!

Bibliographie :