Passionnée par la littérature jeunesse d’ici, l’AÉQJ désire vous faire mieux connaître ses membres – fervents auteurs et artisans – telle que Tania Baladi !

L’AÉQJ se passionne pour la littérature jeunesse d’ici et pour ses membres, créateurs littéraires essentiels au développement, à l’apprentissage et au mieux-être de nos jeunes. La rubrique Auteur-e chouchou se veut un contact privilégié avec eux. 

Découvrez l’auteure Tania Baladi…

À PROPOS DE VOUS:

Où êtes-vous né et où avez-vous vécu ?

Je suis née à Toronto, d’un père égyptien et d’une mère québécoise. Je suis enfant unique. J’ai vécu les premières années de ma vie à Toronto et toutes les suivantes à Montréal.

Êtes-vous marié ? Avez-vous des enfants ?

Je vis avec mon amoureux et nos deux gros chats.

Que lisiez-vous quand vous étiez enfant et adolescente?

J’ai commencé à devenir une grande lectrice à l’adolescence. Je lisais beaucoup de romans publiés chez La courte échelle, de livres des séries Frissons et du Club des Baby-sitters.

À PROPOS DE L’ÉCRITURE :

Avez-vous toujours rêvé de devenir auteure, ou votre venue à l’écriture jeunesse est un hasard de la vie ?

Non, c’est un hasard. Je pense que l’on peut commencer à écrire à tout âge. Je croyais auparavant avoir trop l’esprit de synthèse pour pouvoir écrire un livre. J’ai découvert plus tard que je pouvais prendre beaucoup de plaisir à créer des formes plus courtes. Je vois aussi une similitude entre écrire un album illustré et faire du théâtre (mon domaine d’étude). Les deux comportent un texte et des éléments visuels qui se complètent.  

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ? Y a-t-il eu un événement déclencheur ?

J’avais remarqué au cours des dernières années que j’aimais réaliser des tâches de rédaction au travail. J’avais aussi écrit sur un blogue consacré à la littérature jeunesse et j’y tirais beaucoup de plaisir. L’élément déclencheur a été de quitter l’emploi que j’exerçais. Je me suis alors retrouvée avec plus de temps libre et j’ai décidé de me fixer l’objectif d’écrire un peu toutes les semaines. 

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire de la littérature jeunesse ?

L’écriture est quelque chose de nouveau dans ma vie que j’apprivoise peu à peu. Je suis animatrice en littérature jeunesse depuis de nombreuses années et mon travail est de raconter ou d’utiliser les histoires des autres. Je crois qu’à un certain moment, j’ai eu envie de prendre la parole en mon propre nom afin de partager quelque chose de plus personnel autour d’un sujet que je n’avais pas beaucoup vu en littérature jeunesse à l’époque. 

À PROPOS DE VOTRE PROCESSUS D’ÉCRITURE :

Éprouvez-vous des difficultés au moment de l’écriture ? Comme le syndrome de la page blanche ?

Oui, écrire pour moi peut être ardu, car je peux m’éterniser sur des détails et retravailler sans cesse certaines phrases. Je peux faire preuve de trop d’esprit critique ou devenir obsédée par un élément manquant dans une histoire que je souhaite résoudre. J’ai alors du mal à laisser venir les idées. J’en ai d’ailleurs fait le sujet de mon livre : Les Ratés.

Où puisez-vous vos idées et votre inspiration ?

Peut-être que ceci évoluera, mais pour l’instant je suis inspirée par les enfants que je rencontre au cours de mes animations, mais aussi par le travail des autres. Je suis une grande amatrice de littérature jeunesse, de théâtre, de cinéma, d’art, de TED Talks et ceci m’inspire beaucoup également.

Quand une idée jaillit, prenez-vous des notes ?

Oui, le plus souvent j’inscris mes idées dans mon cellulaire.

Y a-t-il des écrivains qui vous ont influencé ou qui vous influencent encore ?

Oui, je suis une grande amatrice d’albums illustrés. J’ai beaucoup d’admiration pour des créateurs comme Oliver Jeffers ou ici au Québec, Nadine Robert, qui, dans leurs histoires, peuvent passer de l’humour, à la poésie, à la réflexion, à travers un texte très sobre. J’aime également Beatrice Blue pour ses univers très distinctifs et Mo Willems pour son sens du dialogue.

Complétez à votre guise l’énoncé suivant : « L’écriture c’est… »

La liberté de refaire le monde à sa manière, mais aussi beaucoup de travail et l’impression de devoir vivre avec la peur de ne pas réussir à terminer l’histoire que j’ai commencée.

À PROPOS DE LA PUBLICATION : 

Vous rappelez-vous votre sentiment lorsque votre premier livre a été publié ?

Comme c’était il n’y a pas très longtemps, c’est encore très frais en mémoire ! J’ai ressenti évidemment une grande fierté, ainsi qu’un grand sentiment d’accomplissement. Le fait qu’il soit paru pendant la pandémie a rendu le tout intangible. J’ai reçu des retours de la part de mon entourage, mais j’ignorais totalement s’il avait été lu par d’autres lecteurs. Vivre mon premier salon a été une belle surprise, car il m’a permis de comprendre qu’il avait été lu et apprécié à un niveau plus large.

À PROPOS DE LA SOCIABILITÉ LITTÉRAIRE : 

Pourquoi faites-vous partie d’une association comme l’AÉQJ ? Cela vous aide-t-il à vous donner une visibilité, à mieux faire la promotion de vos livres, à avoir accès à des fonds, à participer à des événements publics ?

J’ai cherché à rejoindre cette association, car j’aimerais être tenue au courant des événements du milieu, des subventions ou des initiatives en littérature jeunesse, mais aussi afin de découvrir le travail des autres auteurs.

Merci Tania!

Crédits photo: Dominique Martel (2020)

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